Le travail par l’écoute

Ecoute les pièces du prochain concert du 05/2024 :

  • Léonard BERNSTEIN (1918-1990), Three Dances episodes from the town – 1945 (transcription Paul LAVENDER)
    • Paul LAVENDER est un compositeur, homme d’affaires et arrangeur américain. Outre de nombreuses adaptations de musique classique pour orchestres à vent, il a également écrit ses propres compositions pour cette forme orchestrale, ainsi que de la musique de chambre et des œuvres pédagogiques. (Cf source)
    •  L’histoire de On the Town raconte l’histoire de trois marins en permission de 24 heures à New York, et de leurs aventures avec la ville monstrueuse que ses habitants tiennent pour acquise.
        • Le premier épisode est La Danse du Grand Amant, dans lequel le marin romantique Gabey s’endort dans le métro et rêve de balayer Miss Turnstiles de ses pieds ; la musique effervescente souligne la naïveté de Gabey ainsi que sa détermination.
        • Dans le deuxième épisode, Pas de Deux, Gabey assiste à une scène, « à la fois tendre et sinistre, dans laquelle une lycéenne sensible de Central Park est attirée puis larguée par un marin mondain ». Celui-ci est mis en musique par Lonely Town – l’un des plus grands airs de Bernstein, digne de son ami et mentor Aaron Copland dans son air de mélancolie réfléchie.
        • Le finalTimes Square Ballet, est décrit par Bernstein comme « une séquence plus panoramique dans laquelle tous les marins se rassemblent à Times Square pour leur nuit de plaisir ». Une partie de l’action se déroule dans le Roseland Dance Palace, avec de la musique à l’avenant. Le célèbre thème « New York, New York, c’est une ville d’enfer » fait une apparition.
          (Cf source)
  • Michel LEGRAND ( ), Les parapluies de Cherbourg (transcription Oivind WESTBYE)
    • Les Parapluies de Cherbourg est un film de drame romantique musical (entièrement chanté) franco-allemand de Jacques Demy sorti en 1964. Il obtient la Palme d’Or au Festival de Cannes. L’écriture du film a été un travail intense, à deux voix, entre le réalisateur Jacques Demy, à la fois librettiste et metteur en scène, et le compositeur Michel Legrand…
      • ” Genvieve qui travaille dans un magasin de parapluies est amoureuse de Guy un mécanicien mais il doit partir pour son service militaire pendant 2 ans … Malgré leur amour éternel le destin les mène sur des chemins différents… Et puis un jour ses chemins se croisent à nouveau mais bien des choses se sont passés… Vont-ils copuler à nouveau ?” (Cf. source)
    • Oivind WESTBYE: Né à Oslo en 1947. Musicien, chef d’orchestre, arrangeur et compositeur norvégien bien connu. Il a étudié le trombone (Ouf !) avec Paul Kristiansen à Oslo et a été membre de plusieurs groupes et orchestres norvégiens, tels que le Big Band de la Norwegian Broadcasting Corporation et l’Orchestre philharmonique d’Oslo (Cf. source)
  • Johan de MEIJ ( ), Extreme make-over
    • Cette œuvre de Johan de Meij consiste en un ensemble de métamorphoses sur un thème du célèbre Andante cantabile (1871, tu te rappelles ?) de Tchaïkovski (extrait du Quatuor à cordes n° 1 en ré).
      • Résultat d’images pour dessin humoristique peintre en bâtiment qui siffleTchaïkovski a déclaré : « Jamais je n’ai été aussi fier de mes pouvoirs créatifs que lorsque Léon Tolstoï s’est assis sur la chaise à côté de la mienne en écoutant mon Andante, et que les larmes ont coulé sur ses joues. ». Ce second mouvement (Andante cantabile) est basé sur une mélodie populaire. Tchaïkovski entendit un peintre en bâtiment la siffler et il l’intégra finalement dans son premier quatuor à cordes. La mélodie devient dès lors, et à juste titre, célèbre.
    • De Meij énonce le thème, suivi de la première métamorphose, qui émane d’un seul ton. Il y a une transition vers Alla Marcia, qui est dans un style néo-classique. Le mouvement suivant met en vedette le jeu de bouteilles accordées, menant à un long solo de marimba. Cela se joint parfaitement au final, un traitement canonique du thème, menant à une conclusion festive.
    • (Cf. source)

Ecoute les pièces du prochain concert du 03/2024 :

  • Lili BOULANGER (1893-1918), D’un matin de printemps (1917-18). Pour violon, violoncelle ou flûte et piano ou orchestre (Orchestration François BRANCIARD en 2008)

    Cette œuvre charme par son caractère frais et joyeux.

    « D’un matin de printemps est dans l’ensemble un Scherzo à la verve primesautière, à l’orchestration aérée et transparente, mais on y voit surgir au milieu une gradation d’orchestre véhémente qui révèle la douleur sous-jacente à cette sérénité si précaire. »

    On peut aussi lui trouver des accents plus debussystes que le reste de son œuvre.

    « Construite sur un air de danse joyeux à trois temps, introduit par des flûtes au-dessus d’un ostinato (répétition obstinée d’une formule rythmique, mélodique ou harmonique) de cordes, légèrement articulé, c’est une expression radieuse, presque impressionniste de la joie de la nature. »
  • Ida GOTKOVSKY (1933- ), Le poème du feu (1978)

    Depuis le commencement de l’homme, le Feu a été particulièrement vénéré. Légendes sur son l’origine abonde, chacune lui conférant un caractère sacré ; Fabrication de légendes du Feu, un lien entre la Créature et son Créateur.

    Ainsi la Tradition celtique nous apporte un mythe proche de celui de Zarathoustra : Cérémonies annonçant la nouvelle année, les hommes voudraient deux foyers. Le la première, qui avait été surveillée et honorée toute l’année, s’achève tandis que la seconde, selon le mémorial et la magie, composé des deux éléments célestes et terrestres, a donné naissance à au nouveau Feu.

    Quand Les deux fourneaux incandescents flambaient dans toute leur splendeur, village, hommes, troupeaux et troupeaux, dans une longue procession passée entre les deux feux : Les deux mouvements du poème. Tout le monde se réjouissait d’avoir maîtrisé ce don divin.

    Ceci a inspiré le compositeur. « Poème de Feu » est un original pour le Great Harmony Orchestra. Il est donc composé de deux mouvements.

    • Le deuxième mouvement – Prestissimo – être au cœur de l’accomplissement humain, c’est un pouvoir de révélation, une impétueuse qui élève l’homme au niveau du démiurge (divinité archangélique, têtue, irascible, « émanée du vrai Dieu ») et qui achève dans l’apothéose du Feu et, de cette façon, exauçant le vœu de Prométhée (Dans la mythologie grecque, Prométhée est un Titan. Figure héritée du « transmetteur du feu », Prométhée est surtout connu pour avoir dérobé le feu sacré de l’Olympe pour en faire don aux humains.
  • Françoise HARDY, Medley (La vie en rose, Hymne à l’amour)

  • Georges BIZET () mais grace à L’Arlésienne Suite N°2 ! (arrang. CESARINI)