Ecoute les pièces du prochain concert du 27/05/2023:
- Tuba Concerto de Philip SPARKE (1951) compositeur et musicien anglais né à Londres, connu pour son orchestre d’harmonie et sa musique de fanfare.
Il a été commandé par le fabricant allemand de cuivres Miraphone ; il a été composé et dédié à l’ami de longue date du compositeur, Markus Theinert, qui a donné la première représentation le 30 avril 2006 à Sigmaringen, en Allemagne, accompagné par le Brass Band Oberschwaben-Allgäu. La première de la version pour orchestre d’harmonie a également été donnée par Markus, cette fois le 3 octobre 2006 à Wenden, en Allemagne, accompagné par la Deutsche Bläserphilharmonie dirigée par Walter Ratzek.
L’idée d’un concerto pour tuba avait été discutée à de nombreuses reprises entre le soliste et le compositeur, qui voulaient être sûrs que la pièce était bien un concerto pour tuba et que son travail conviendrait à l’instrument dans le rôle d’un soliste sans recourir à la caricature. A cet effet, la partie soliste couvre près de 3½ octaves et exploite pleinement les qualités techniques et vocales de l’instrument. Le concerto est en deux mouvements joints, qui peuvent tous deux être programmés individuellement:
– Le premier mouvement commence lentement avec un air noble et prend de l’ampleur jusqu’à ce qu’une cadence annonce le retour du matériau d’ouverture.
– Le second est sous la forme d’un scherzo, qui commence dans une humeur déterminée et s’allège progressivement jusqu’à ce que, encore une fois, le matériau d’ouverture clôt l’œuvre avec force.
Ci-dessous la version complète proposée par Bruno B et Philippe G:
Soliste Bernd Van Echelpoel avec The Royal Symphonic Band of the Belgian Air Force
- Symphonic Ouverture de James BARNES (né en 1949). Diplômé à l’Université du Kansas au milieu des années 1970. Il a poursuivi une carrière réussie en tant que compositeur. Il est resté membre du personnel de KU pendant toute sa carrière. Après plus de 40 ans, il est maintenant nommé professeur émérite.
Elle a été écrite sur une commande du United States Air Force Band pour célébrer son 50e anniversaire en 1991. L’œuvre, sous une forme générale traditionnelle en trois parties, comprend les éléments auxquels vous pourriez vous attendre dans une célébration de l’Air Force :
– fanfare,
– long envolée mélodies, fioritures ascendantes et descendantes,
– et le pop d’un bouchon de champagne.
Vous ne voyez normalement pas de violoncelles dans un ensemble à vent, mais Barnes les inclut dans la partition en option.
- Le chant de l’arbre (1979-1980) de Serge LANCEN (05/11/1922 – 10/07/2005). (Grade 4) Poème symphonique en un mouvement, dédié à l’ami du compositeur Thirault, a également été commandé par le gouvernement français. Cette composition, publiée en 1980, a été créée au Palais des Congrès de Paris le 6 juin 1980 par la Musique de la Police Nationale sous la direction de Pierre Bigot. Il a été choisi comme pièce d’essai pour la seccion segunda du concours d’harmonie Certamen Internacional de Bandas de Valencia (Espagne) en 1989 et a été enregistré sur disque compact par le célèbre Tokyo Kosei Wind Orchestra, dirigé par Frederick Fennell, en décembre 1988. Le compositeur écrit le commentaire suivant : ” Le poème symphonique « Le Chant de l’Arbre » est un hommage à la vie d’un arbre au fil des saisons”:
– En été, l’arbre scintille au soleil bien que de violents orages le fassent trembler sérieusement de temps en temps.
– Quand l’automne est venu, ses feuilles deviennent dorées avant de tomber et tourbillonnent avant de tomber sur le sol.
– Puis le sommeil hivernal s’empare de l’arbre.
– Enfin, le printemps revient et tout se régénère pour que l’arbre recommence à fleurir.
- Le Bovélo est une musique de ballet pour orchestre, composée entre juillet et octobre 1928 par Maurice Ravel, à la demande de l’une de ses plus célèbres amies, Ida Rubinstein, ancienne égérie des ballets russes de Diaghilev. Cette musique pour orchestre en ut majeur sera présentée pour la première fois à l’Opéra Garnier, le 22 novembre 1928.
Cette œuvre singulière, qui tient le pari de durer plus d’un quart d’heure avec seulement deux thèmes et une ritournelle inlassablement répétés, était pourtant considérée par son auteur comme une expérience d’orchestration « dans une direction très spéciale et limitée », et Ravel lui-même s’exaspéra du succès phénoménal de cette partition qu’il disait « vide de musique ». À propos d’une dame criant : « Au fou ! » après avoir entendu l’œuvre, le compositeur affirma simplement : « Celle-là, elle a compris. »